
Arpentage : Exploiter les vivants

L’activité se pratique sous la responsabilité de chacun.
Les organisateur·ices du Citron Bleu sont tous·tes bénévoles et organisent ces événements sur leur temps libre.
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LIMITE DE 12 PARTICIPANT.E.S
possibilité de ramener de la nourriture, mais conso de boissons au bar !
Ton inscription, comment ça marche ?
Il faut que tu remplisses ce formulaire d’inscription (cliques ici !) afin de te garantir une place.
Qu’est-ce qu’un arpentage ?
L’arpentage est un outil d’éducation populaire qui invite un groupe de personnes à une lecture collective d’un ouvrage de sciences humaines. Chacun-e lit une partie du livre pour ensuite en faire une restitution au reste du groupe. Son but est de parvenir, en un temps limité, à “débroussailler” cet ouvrage en mettant en commun les connaissances, les idées et les intuitions des participant-es. Il n’est pas nécessaire de connaître l’ouvrage avant de l’arpenter, il est même préférable de ne pas l’avoir lu !
Petite vidéo explicative.
Le livre :
Une synthèse originale qui replace les rapports de domination au cœur de l’écologie politique.
Selon une ritournelle de la politique contemporaine, « l’écologie commence à la maison » : nous serions, en tant qu’individus, les sujets de la transition environnementale. Les pauvres, rétifs au changement, sont traités en barbares à civiliser ou en climato-négationnistes à combattre. A contrario, les citadins éduqués, éclairés et capables de changer de vie, apparaissent comme les seuls agents de la nécessaire transformation des modes de vie et de production. Le scénario de la rupture populaire avec l’écologie et le récit d’une écologie réservée aux riches se renforcent mutuellement.
Pour sortir de ce cadre culpabilisant et stérile, Paul Guillibert traite du grand absent des pensées écologistes : le travail. Il affirme que, de la plantation coloniale au foyer familial, en passant par l’usine, l’écocide résulte de différentes formes d’exploitation du travail (salarié, servile, domestique). Exploitation des humains, certes, mais aussi mise au travail généralisée des vivants. Replacer la production capitaliste au cœur de la crise, c’est rendre possibles de nouvelles alliances entre travailleurs et écologistes, entre humains et autres qu’humains. Et une écologie vraiment émancipatrice.