Arpentage : « Politiser l’enfance »

L’activité se pratique sous la responsabilité de chacun.
Les organisateur·ices du Citron Bleu sont tous·tes bénévoles et organisent ces événements sur leur temps libre.
—————————————————————————————————-
Ton inscription comment ça marche ?
–> Il faut que tu remplisses ce formulaire d’inscription (clique ici).
***
Le groupe d’activité des Arpent’heureuses (CEMEA et le citron bleu) et l’Espace Militant sur la domination Adulte vous propose l’arpentage : « Politiser l’enfance ».
Animé par Rémi
Participation : Gratuit.
L’atelier commencera par un apéro partagé pour celles et ceux qui le souhaite.
Accessibilité : Le lieu est accessible aux personnes PMR (toilettes compris).
Il y a des places de parking PMR proche du lieu d’accueil.
L’arrêt de tram est à 400m.
C’est un lieu calme ou il est possible de s’isoler.
Il n’y aura pas d’interprète LSF.
Pour toutes autres questions sur l’accessibilité, n’hésitez pas à nous contacter.
Qu’est-ce qu’un arpentage ?
L’arpentage est un outil d’éducation populaire qui invite un groupe de personnes à une lecture collective d’un ouvrage de sciences humaines. Chacun-e lit une partie du livre pour ensuite en faire une restitution au reste du groupe. Son but est de parvenir, en un temps limité, à “débroussailler” cet ouvrage en mettant en commun les connaissances, les idées et les intuitions des participant-es. Il n’est pas nécessaire de connaître l’ouvrage avant de l’arpenter, il est même préférable de ne pas l’avoir lu !
Petite vidéo explicative.
Le livre : « Politiser l’enfance » ? L’idée peut sembler malvenue : l’enfance n’est-elle pas le moment de la vie auquel on devrait épargner les querelles partisanes et sur lequel il importe de faire consensus ? Ce serait pourtant là ignorer les combats, polémiques et instrumentalisations politiques dont cette catégorie fait l’objet. L’enfance est toujours déjà politique, c’est-à-dire effet et occasion de rapports de pouvoir. Il s’agit ici, dans une perspective critique, en réunissant des textes inédits, venant des sciences sociales, de l’art ou de la philosophie, en en traduisant d’autres et en publiant à nouveau des textes plus anciens, d’aborder les différentes façons dont l’idée d’enfance est sans cesse façonnée et renaturalisée, de saisir dans quelle mesure la minorité juridique est une minorité sociale. Il s’agit d’interroger le sens de nos représentations communes et collectives de l’enfance et des figures qu’elles prennent, de saisir que l’émergent reste souvent à la marge en dépit des attentions que nous croyons lui porter, ou de leur fait même. Il s’agit d’aborder la question des critiques à adresser aux politiques de l’enfance à l’œuvre ainsi que celle des perspectives à envisager pour imaginer des futurs désirables. »